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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 23:24

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« Le bonheur existentiel est une souffrance nécessaire »


Si la souffrance est un sentiment qui ne cesse de s’opposer au bonheur, on ne peut nier que l’un ne va pas sans l’autre. Tel que le Yin et le Yang, il s’agit d’une complémentarité nécessaire.
 La logique dans ce constat est simple et le résultat évident puisque sans l’un on ne peut ressentir l’importance de l’autre. A cette condition, s’impose une question : il-y a-t-il un juste milieu ?

D’apparence anodine, on peut prétendre aller bien si la balance penche du côté d’une souffrance éphémère, hors dire que ça ne va pas si l’on est heureux est une preuve de l’incertitude qui domine l’individu sur son avenir. Dans tous les cas, il est impossible de ne pas ressentir de souffrance ou de bonheur, permanent ou instantané. En revanche, le bonheur conduit indéniablement à la souffrance. La réciprocité n’est pas de mise malheureusement, résultat : dépression ou d’espoir pour les plus fous.

Une histoire d’amour, par exemple, commence par un bonheur. Mais on sait pertinemment en s’engageant dans une relation sérieuse que si celle-ci se passe bien et que les deux êtres vont au bout de leur vie, l’un va certainement partir avant l’autre dans l’éventualité d’une mort naturelle. Il serait davantage tragique si ce n’était pas le cas et la douleur de fin de vie terrible pour l’être se retrouvant désormais seul. On s’en rend forcément compte mais on ne veut pas y croire, ne pas y penser et vivre l’instant présent avec joie. Un luxe qui découle encore une fois d’une insouciance que l’être humain n’est pas apte à assimiler par nature. Certains d’entre nous sont rongés par la peur de mourir et c’est normal d’avoir peur de l’inconnu mais lorsque ce sentiment de craintes devient permanent, on se gâche la vie.

Le pire est certainement de ne pas se soucier de faire face à des souffrances extérieures alors que c’est inévitable dans la vie. C’est ce bonheur qui va permettre de supporter cette souffrance. Mais que faire lorsque la vie d’un individu n’est que souffrance ? Le bonheur ne viendra pas à lui pour équilibrer la balance. Il devra, en plus de son malheur actuel, faire en sorte de trouver une source de bien être. Il va donc souffrir pendant cette traversée du désert. L’erreur la plus commise par notre espèce est de combler ce manque par un élément matériel et donc superficiel et parfois même obsolète.

Une pyramide bien connue en économie évoque ce que l’être humain considère de plus important en termes de dépense de sa fortune. Heureusement, la survie par l’alimentation passe en premier. Assez étrangement, l’apparence physique se révèle pour la majorité bien plus importante que le bien être. Les gens semblent parvenir à se satisfaire de bien se nourrir, d’avoir un logement et une famille, croisant les doigts pour que ça dure ainsi. Mais c’est une idée erronée qui est engendrée par ceux qui, d’eux-mêmes ne sont certainement pas heureux, s’affichent dans les magazines ou dans le quartier d’en face avec belle maison et jardin immense. A quoi bon créer l’illusion d’être bien aux yeux des autres si à côté de ça on se retient de réaliser ses rêves qui sont censés être source d’une vie heureuse ? Situation paradoxale.

Au final, l’homme qui aperçoit son voisin souriant va l’envier et va se demander comment faire mieux que lui pour parvenir à ce sentiment au lieu de se poser la bonne question. Cette question ? Elle est évidente et devrait raisonner comme un état de grâce aux doutes de la population. Il faut se demander ce que moi, personnellement, j’aimerais réaliser pour être heureux. Ca peut bien sûr être le fait de posséder une grande maison mais faut-il s’en satisfaire ? Non, il faut renouveler le contrat avec le bonheur si la satisfaction n’est pas permanente car nous, occidentaux, pensons que la possession matérielle est une nécessité au bonheur alors que ce n’est pas le cas. Selon les générations le simple fait de pouvoir manger, boire et dormir était la plus belle façon de s’assurer une vie paisible et heureuse sans oublier l’amour sincère. Ce dernier point souffre également de la comparaison que beaucoup se font en constatant que chez les autres couples ça fonctionnent. Mais est-ce vraiment le cas ? Le savez-vous ? Pourquoi tant de curiosité pour s’en assurer au lieu de chercher par ses propres moyens à trouver l’amour véritable, le bonheur existentiel et non superficiel ? Nous ne sommes que des instruments défectueux dont le principal symptôme est l’insatisfaction.


« Dans le bonheur d'autrui, je cherche mon bonheur. »

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 18:26

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« Que faire de sa vie dans la vie ? » Texte d'un misanthrope


Au fond de cette question se cache une réalité. La vie n’a pas d’utilité. C’est une nécessité. Logiquement si nous ne vivons pas, nous ne permettons pas la survie de notre espèce. Mais de façon plus personnelle, est-il obligatoire d’y donner un sens dans la reproduction et dans la survie ? Ne peut-on pas se dévouer à un idéal qui peut venir à l’encontre des règles de vie ? Tout simplement non, car nous vivons par besoin pour certains et par nécessité pour d’autres dans une communauté. Le critère de société n’est pas un essentiel en soi. Nous pouvons en tant qu’être humain appartenir à une communauté et progresser ensemble sans se soucier de la société qui représente la majorité dans ce monde, cette majorité qui est sujet à des guerres inutiles et meurtrières.

Est-ce que rendre service à autrui est une preuve d’humanité ? Dans ce cas, cela devrait suffire à accepter son prochain. A respecter son statut de simple être vivant, limité à la reproduction, aidant les autres à accéder à cette possibilité né d’un désir ou encore une fois d’une nécessité. En somme, donner un sens à sa piètre existence. Ne pas trasailler toute sa vie par les blessures et les actes d’ignorances  infligées par les autres n’est pas une tâche aisée et provoque le conflit au sein de l’espèce. Mais ce n’est pas mon cas. Bourré de rancœur et d’amertume, mon cœur ne parvient à pardonner et je ne peux avoir le sentiment de désirer une vie heureuse et amoureuse car elle me semble inaccessible et interdite n’étant pas en accord avec les règles humaines.

Misanthrope, voilà ce que je suis. Je n’ai pas demandé à l’être et je ne souhaite aucunement le rester. Après tout, personne ne peut se dire un jour « j’ai décidé à titré de ce jour d’être misanthrope !  ». Non, la psychologie humaine est bien plus complexe qu’elle n’y paraît. Celui ou celle qui pense avoir tout compris ne peut  prétendre comprendre ses semblables mais savoir ce qu’il attend de la vie et faire en sorte que sa vie est un sens n’est pas impossible. C’est paradoxal lorsque l’on est misanthrope mais à force d’observer ses semblables on ne parvient plus à nous situer, on ne parvient plus à trouver sa place parmi ceux qui pensent avoir tout compris. Ces gens-là je les envies énormément, baigné dans l’ignorance et dans l’insouciance d’un futur sombre qu’il perçoive comme ils le veulent, à leur image… quitte à ce que cette vision ne soit pas conforme pas à la réalité.

Sombrer est inévitable dans le cas de ce que les croyants appellent une âme égarée. Dans mon cas ce n’est pas de la religion que je me suis éloigné mais des principes mêmes qui font que la vie mérite d’être, soit disant, vécue. Que faire lorsque ce n’est pas une notion évidente qui se manifeste d’elle-même en regardant les autres y parvenir ? Que faire de sa vie quand celle-ci est au point mort, que l’on se trouve dans l’incapacité d’avancer, dans l’incapacité d’aimer ou de savourer la présence d’un être cher parce que soi-même on ne s’accepte pas ? Comment est-ce possible de ne pas ressentir de compensation pour l’espèce humaine alors que j’y appartiens malgré moi, à défaut de fonctionner comme la moyenne d’entre nous ? Tant de questions que seuls les fous ou les égarés se posent. Ne pas chercher les questions sans réponses cela revient à vivre sa vie comme on l’entend. Un désir pour moi, une normalité pour les autres. J’envie l’homme banal et insouciant.

 C’est ce que je veux mais je n’y parviendrais jamais car je suis rongé jusqu’à l’os, mon cerveau est malade et je suis atteint par cette empathie envers moi-même. Oui, je comprends ma douleur mais je suis incapable d’y remédier. Paradoxal, n’est-ce pas ? C’est pourquoi j’ai tendance à me dire à tord ou à raison que je devrais peut-être tenter d’aider ceux dans le besoin au lieu de chercher à m’aider car je sais que je serais malade jusqu’à la fin. Au lieu de me détruire instantanément je peux rendre service. Finalement, ma misanthropie me pousse vers l’assistance à autrui au lieu de m’inviter à rester dans mon coin. Serais-ce le moyen de donner un ultime sens à ma vie avant que celle-ci n’expire ?


« Nul n'est plus misanthrope qu'un adolescent déçu. »

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 20:27

3 Moi et Moi

 

« À l'image d'un puzzle, la vie s'assemble avec patience. Mais il manquera toujours une pièce. »


En 2009, jour pour jour, j'ai publié un article sur ce blog totalement inutile et sans vie. Je ne pensais pas y revenir et encore moins y publier un nouvel article mais peu importe, l'action est en cours puisque je suis en train d'écrire quelques lignes. Je ne m'étalerais pas sur mon parcours puisque je le connais et comme je suis le seul visiteur de ce blog, tout est déjà noté dans ma tête et il est inutile de le mettre à l'écrit... surtout ici. Mais malgré tout, est-ce qu'un constat s'impose après une si longue absence ? Certainement s'il y avait eu un changement radical, mais ce n'est pas le cas. Je vais tout de même commenter cette période pour moi-même et me relire une autre fois avec, je l'espère, le sourire.


La période à laquelle j'ai commencé à publier sur mon blog était un moment des plus critiques car je me suis souvenu de nombreuses choses qui me sont arrivées durant ma jeunesse. Des douleurs, que des douleurs. Avec les années qui passent je n'arrive plus à voir les moments de bonheur que j'ai vécu et j'en pleure. Ca fait mal de ne plus se souvenir de quelques instants qui ont réussis à donner le sourire voir carrement à faire rire pour de vrai, sans faire semblant. C'est comme à la suite d'un trauma, j'ai perdu des souvenirs forts et importants. Cette douleur, elle est réelle et présente. Une douleur à la fois ressentie par des actes commis par autruis mais une douleur actuelle parce que mon passé me ronge et me fait souffrir, m'empêchant d'avancer. Je ne cherche pas de mensonges agréables pour remplacer ces souvenirs douloureux, j'en suis incapable. Cette douleur, ces moments de blessures qui ont ressurgis de ma mémoire ont effacés mes quelques moments de joies que j'ai eu le droit de savourer quand j'étais gosse et rien ne pourra "réparer" ça.


En 3 ans je n'ai fait que continuer à errer dans la vie et de nourrir davantage ma haine et mon mépris pour l'humanité. Je suis misanthrope, c'est maintenant une certitude. Mais comme je ne le suis pas depuis la naissance, car ce n'est pas dans les gênes, ça peut se soigner. J'ai tenté de guerrir mon mal intérieur avec de nombreuses consultations chez un psychiatre, et puis chez un autre. Enfin, j'ai terminé par être hospitalité dans une clinique pendant une petite période à la suite d'une phrase effrayante : "je ne veux plus vivre" accompagnée de quelques cicatrices saignantes sur mes avant-bras. Rien de surprenant pour quelqu'un qui veut se faire remarquer. Sauf que c'est un échec, encore et toujours. Lors de mon hospitalisation j'ai feinté que mon état était meilleur pour m'extirper de cet endroit qui ne me faisait pas avancer d'un pouce. D'ailleurs, le "docteur" qui me consultait deux fois par semaine, nourrisait ma colère envers l'humain. Sa façon de me parler, en espérant me voir réagir ne fonctionnait pas alors il insistant dans la provocation, chose futile et banale de la part d'un être inférieur. Je hais cette personne, j'ai la haine envers lui et ses semblables, donc envers moi également. Car oui, je me déteste plus que n'importe qui.


Je n'ai toujours pas de travail, il faut dire que dans mon état je ne vois pas où je peux me placer. Aider la société ? Non merci. Gouverner ? Pourquoi pas, mais il y a pas de poste disponible...

Je suis, sans surprise, célibataire mais ça c'est volontaire pour ne pas blesser une autre personne. C'est drôle comme phrase de la part d'un misantrophe mais c'est nécessaire pour ne pas souffrir davantage et surtout pour ne pas risquer de lui faire du mal si ça ne fonctionne pas. Je suis incapable de créer une relation amoureuse et encore moins de la faire durer puisque je n'éprouve aucun sentiment affectif envers mes semblables. Vous ne me croyez peut-être pas mais c'est le cas. J'ai tout de même cherché à sortir avec une fille, naïve et plus jeune, perdue dans la vie "presque" comme moi. Mais bien sûr, personne n'est comme moi. J'ai cherché à me mettre avec elle pour me caser, comme beaucoup le font en période d'été. Mais je n'éprouvais rien et donc inévitablement ça s'est ressenti et on est resté au stade de l'amitié. Mais l'amitié je n'en veux pas, ça ne sert à rien alors je ne lui parle plus. Je refuse de partager des moments avec d'autres parce qu'ils ont besoin de se convaincre qu'ils ne sont pas seul au monde. Tant d'hypocrisie chez les humains, c'est dingue car aussi idiot que nous sommes, on est toujours seul et on le sera jusqu'à la tombe.


Donc voilà où j'en suis actuellement : à la case départ. Tel un pion sur une table de monopoly, je reste coincé au début car je ne suis pas en accord avec les règles du jeu ou je ne les comprends pas. Résultat je n'avance pas, je vois les autres réussir et je suis tenté de tricher en coupant en ligne droite... mais dans quel but ? Et surtout pour se faire je devrais éliminer d'autres pions. Serais-ce une façon de dire que pour ne plus ressentir de haine je dois la tuer ? Tuer des gens ? Non, je n'irais pas jusque là même s'il m'arrive d'y penser fortement et de le vouloir. Parmi ceux qui m'ont fait du mal il y en a un qui s'est suicidé, c'est déjà pas mal. Je suis d'ailleurs content de savoir que cet être sans intérêt avoir une compagne et un enfant, un être qui n'aurait jamais du voir le jour tant c'était une merde sans nom ce type. Mais c'est du travail en moins, au final je n'aurais pas à me salir les mains à ce rythme. Il ne reste plus qu'à espérer que les autres tombent gravement malade et demandent de l'aide, comme je n'ai cessé de le faire par le passé sans que l'on me prête assistance. Un échange de bon procédé dirons nous pour conclure.


« Il faut souffrir pour comprendre la souffrance. »

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8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 23:45



« Je sais que la vie existe, nous l'aidons à s'exprimer. »


Chaque jour nous sommes animés par le besoin de se lever pour éveiller l'âme que nous qualifions comme une morale pour se juger de bon vivant, de se faire des reproches et d'avoir peur d'être puni par l'inévitable une fois arrivée. Pour certains l'âme se croit menacer avant même d'y être arrivé au bout, normal puisque la peur est une réalité.

Est-ce que cette volonté de l'affronter est le fruit de cette lutte? Ou alors est-ce l'inverse, celle qui fait qu'au moment de douter, on pense à la chute de notre histoire sans s'y opposer?
Depuis toujours je me suis demandé qu'est-ce qui fait que l'on puisse avoir des sentiments, en clair de ressentir quelque chose. Je n'ai jamais considéré qu'un plaisir puisse être le moteur d'une vie meilleure car la lassitude amène au point de chute. Dans tous les cas une chose arrive par elle-même pour casser la joie d'un instant. Cela peut se résumer au besoin d'en vouloir toujours plus, de ne pas pouvoir se contenter de peu, est-ce une raison pour blâmer ces personnes qui ne sont jamais satisfaites?

Au fond c'est l'insatisfaction qui prouve que nous avons des défauts et qui de ce fait mène précocement à notre perte. Mes paroles ne suffiront pas à calmer ce besoin mystérieux qui me pousse à être ainsi. Je ne sais pas ce que j'attends de la vie, je ne sais pas ce que je dois attendre et pourquoi devrais-je le faire. Si j'essaie de ne pas patienter, je m'ennuie et ça produit irrémédiablement à un effet boule de neige qui se passe à l'infini dans ma tête.

On a beau faire des cauchemars ou des rêves, dans les deux nous luttons pendant ce temps. Lutter pour un bonheur ou un malheur éternel. On pourrait dire que c'est différent, mais avec cet exemple ça ne l'est pas, l'effort est le même et le résultat aussi - il y a une fin.

Une histoire se résume à raconter la fin petit à petit au fur et à mesure du déroulement. Le fait qui pourrait importer c'est de savoir comment on y arrive. Si seulement il m'était possible de savoir comment faire pour rendre la mienne intéressante à lire, je ne pense pas que j'en serais heureux, mais ça m'amuserais certainement !

Une histoire écrite se résume à une direction. Si nous aurions réellement le choix de contrôler la fin, la mort n'existerait pas. Le choix ne devrait donc pas exister puisqu'il ne remplit pas son rôle sous n'importe quel contrat. Ou alors est-ce l'homme qui se limite à cette décision de croire sans se demander et ainsi prouver qu'il ne ressent pas la frayeur du noir. Drôle de situation pour un condamné.


Ce n'est pas l'histoire qui fait le jugement : c'est le jugement qui fait l'histoire.
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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 20:27



« Pour être franc, je n'ai aucune idée de l'intérêt de ce blog. »


A vrai dire ça fait depuis un moment que j'ai hésité à raconter ma vie de cette façon, sur Internet, à des inconnus.
Bien sûr j'ai déjà l'habitude d'utiliser Internet et de parler avec des contacts sur MSN, mais jusque là j'ai toujours gardé en moi l'envie d'écrire de longues phrases sur un blog, pas forcément pour m'adresser aux millions d'internautes mais surtout pour me lâcher, et même de me relire par la suite et de me dire "j'ai osé raconter autant de trucs inutiles!?".

Car il faut l'avouer, prendre le temps de lire la vie d'un autre c'est une preuve de temps perdu puisque pour soi-même rien ne changera dans la vie... à moins que le message écrit soit transformé de façon à diriger le lecteur. Ce que je ne compte pas faire. Cependant ça peut se produire sans le vouloir.
J'aime la philosophie. Je me pose constamment des questions qui n'ont pas de réponses et malheureusement (ou heureusement) ce blog ne dérogera pas à la règle stupide et folle du questionnement sur le sens de la vie.
J'ai l'impression de ne vivre que dans le but de me poser des questions, de me remettre en question.

Pourtant la vie ne devrait pas être ainsi. Les questions ne devraient exister que dans le but d'obtenir satisfaction après avoir longuement cherché la solution. Mais si on y regarde bien, certaines questions n'auront jamais de réponses...
Alors pourquoi se les poser? Pourquoi est-ce que je me sent obliger d'agir comme ça? Je n'en sais rien ! Je pense que si je le saurais, je n'aurais certainement pas fait ce blog qui, à mon avis, n'apporte rien autant aux lecteurs, qu'au rédacteur.

Ce rédacteur, c'est moi, ou plutôt ma conscience. Qui doute.
Physiquement je suis un jeune homme, un "adulte", responsable de lui-même diront nous.
Dans ce cas j'assume la responsabilité de mon blog mais je tiens à rester anonyme. Du moins, cela est vite dit puisque over-blog n'aurait aucun mal à me retrouver avec mon Ip.
Le fait est que je tiens surtout à ne pas inquiéter mon entourage, même si c'est déjà le cas avec moins de paroles que je ne vais en faire dans mes prochains articles. Alors je n'imagine pas être découvert. Sans pour autant dire par là que je cache de grandes choses, oh que non. Mais c'est plus facile de lâcher des paroles dans le vent qu'en face de quelqu'un, n'est-ce pas?


Jusqu'ici difficile d'en retenir sur ma personne, je comprends que vous avez du mal avec cette lecture bancale qui mélange des mots pour former des phrases qui ne se ressemblent pas, ou de peu, à quelque chose de constructif.
Là ou je veux certainement en venir c'est que je ne vais pas me prendre la tête à rédiger des articles qui puissent plaire à tout le monde, mais simplement en faire pour mon plaisir et si cela peut vous affecter, tant mieux, j'en serais ravi, tout en sachant que rien ne changera pour autant puisque personne n'est apte à transformer la façon de penser de quelqu'un.
Je ne veux pas dire par là que mes pensées ne peuvent pas évoluer d'une meilleure façon, mais cela fait déjà depuis bien des années que je doute au fond de moi-même et cela malgré des efforts de ma part et surtout envers les autres et qui le plus souvent se sont conclus sur des déceptions personnelles encore plus grandes...


La vie n'est qu'une question de perception. Nous n'avons pas tous la même ou du moins on la voit à notre façon.
Je veux dire en ces mots que deux personnes qui ne peuvent pas se supporter peuvent être heureuse par leur mode de vie. Dans tous les pays des êtres humains vivent de façon distincte et sont aussi heureux les uns que les autres. Parce que leur vie n'a de valeur que par l'accomplissement personnel qui fait que la conscience se rassure par elle-même ou grâce à un être aimé. Un couple est basé sur cette idée du partage émotionnel qui rend heureux.
Il n'est pas forcément question d'amour, mais l'émotion est partout avec nous. Si je rédige ce blog c'est par émotion, si vous continuez à le lire c'est par émotion du doute. Vous vous interrogez sur le but de mes paroles, c'est une forme d'émotion.
N'allez pas croire que je cherche à inventer des choses qui me dépassent car selon moi je maîtrise cette situation du jugement. Si je pense que cela est correct, le fait de juger l'émotion ainsi, c'est que j'ai raison et même si cela n'est pas le cas, je resterais sur ma position car elle convient parfaitement à ma conscience.


Aucune philosophie n'a jamais pu mettre fin à la philosophie et pourtant c'est là le vœu secret de toute philosophie.
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Rêveur D'un Rêve

  • : Rêveur d'un rêve
  • : L'éternel insatisfaction d'un monde extérieur loin du rêve. Croire à la philosophie sans réponses, la maîtrise du doute en somme. Voici les larmes de mon rêve qui est bien réel.
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